Où commence l’inceste ?
L’inceste ne se limite pas au viol génital. Certaines situations ambiguës sont tout aussi destructrices. La victime ne peut mettre de mots sur sa souffrance. Article de
Psychologue clinicienne – Psychothérapeute
La protection de l’enfance vise à garantir la prise en compte des besoins fondamentaux de l’enfant, à soutenir son développement physique, affectif, intellectuel et social et à préserver sa santé, sa sécurité, sa moralité et son éducation.
Elle concerne les mineurs en danger ou en risque de l’être.
Qu’est qu’un enfant en danger ?
Il est défini par l’art 375 du code civil : si la santé, la sécurité ou la moralité d’un mineur non émancipé sont en danger ou si les conditions de son éducation ou de son développement physique, affectif, intellectuel et social sont gravement compromises, des mesures éducatives peuvent être ordonnées par la justice (..)
Selon l’article 19 de la convention internationale des droits de l’enfant (20 novembre 1989) la maltraitance est définie comme toutes formes de violences, d’atteintes ou de brutalités physiques et mentales, d’abandon ou de négligences, de mauvais traitements ou d’exploitation, y compris la violence sexuelle.
” L’enfant maltraité est celui qui est victime de violences physiques, abus sexuels, négligences lourdes ayant des conséquences graves sur son développement physique et psychologique. “
Muriel Salmona
Les différentes formes de maltraitances selon OMS :
L’inceste ne se limite pas au viol génital. Certaines situations ambiguës sont tout aussi destructrices. La victime ne peut mettre de mots sur sa souffrance. Article de
Selon l’OMS, la maltraitance de l’enfant désigne les violences et la négligence envers toute personne de moins de 18 ans. Elle s’entend de toutes les formes de mauvais traitements physiques et/ou affectifs, de sévices sexuels, de négligence ou de traitement négligent ou d’exploitation commerciale ou autre, entrainant un préjudice réel ou potentiel pour la santé de l’enfant, sa survie, son développement ou sa dignité, dans le contexte d’une relation de responsabilité, de confiance ou de pouvoir
C’est une forme indirecte de violence, par laquelle l’enfant est confronté à des actes de violence physique ou psychologique, qu’exercent entre eux les parents ou les personnes qui s’occupent de lui.
Les scènes de disputes même sans violence entre les parents sont très angoissantes pour les enfants qui en sont témoins.
L’impact est d’autant plus important si les violences sont fréquentes et intenses.
3 sortes de violences conjugales : insultes, coups, agressions sexuelles
Selon l’OMS, la maltraitance de l’enfant désigne les violences et la négligence envers toute personne de moins de 18 ans. Elle s’entend de toutes les formes de mauvais traitements physiques et/ou affectifs, de sévices sexuels, de négligence ou de traitement négligent ou d’exploitation commerciale ou autre, entrainant un préjudice réel ou potentiel pour la santé de l’enfant, sa survie, son développement ou sa dignité, dans le contexte d’une relation de responsabilité, de confiance ou de pouvoir
La négligence ou privation ou défaut de soins renvoie au fait qu’un parent ne veille pas au développement de son enfant, s’il est en position de le faire dans un ou plusieurs des domaines suivants : la santé, l’éducation, le développement affectif, la nutrition, les conditions de vie sans danger.
Cela comprend également une protection et une sécurité insuffisantes pour le développement et les besoins affectifs de l’enfant.
La violence psychologique dite aussi violence morale, violence mentale ou violence émotionnelle est une forme de violence ou d’abus envers autrui sans qu’une violence physique soit mise en œuvre directement. Elle se caractérise par le comportement moralement agressif ou violent d’une personne vis-à-vis d’une autre personne. Elle peut se manifester par des paroles ou par des actes influençant l’autre dans ses sentiments d’être aimé ou détesté.
La violence psychologique est le fait de ne pas veiller à offrir un environnement convenable et positif et de commettre des actes qui nuisent à la santé et au développement affectif de l’enfant : parmi ces actes, le dénigrement, les humiliations..
La violence sexuelle couvre les actes allant du harcèlement verbal à la pénétration forcée, ainsi que des formes de contraintes très variées allant de la pression à l’intimidation sociale jusqu’à la force physique.
La violence sexuelle comprend les actes que commet un adulte sur la personne d’un enfant pour en retirer un plaisir sexuel.
L’agression sexuelle est un acte commis sur un enfant ou en sa présence, contre sa volonté ou auquel il ne peut délibérément consentir en raison de sa position de subordination.
La loi n°2016-297 relative à la protection de l’enfant du 14 mars 2016
Nomination de l’inceste
« Les viols et les agressions sexuelles sont qualifiés d’incestueux lorsqu’ils sont commis sur la personne d’un mineur par : 1° un ascendant, 2° un frère, une sœur, un oncle, une tante, un neveu ou une nièce ; le conjoint, le concubin d’une des personnes mentionnées aux mêmes 1° et 2°, le partenaire lié par un pacte civil de solidarité avec l’une des personnes mentionnées aux mêmes 1° et 2°, s’il a sur le mineur une autorité de droit et de fait »
La loi SCHIAPPA élargit la définition du viol de l’article 222-23 du code pénal, en prévoyant que « tout acte de pénétration sexuelle (vaginale, anale ou buccale), de quelque nature que ce soit, commis sur la personne d’autrui ou sur la personne de l’auteur par violence, contrainte, menace ou surprise et par l’absence de consentement est un viol »
Il s’agit d’un processus au cours duquel un partenaire ou un ex partenaire adopte à l’encontre de l’autre des comportements agressifs, violents et destructeurs.
Il s’agit de violences exercées par un partenaire au sein d’une relation de couple (que les partenaires soient mariés, pacsés ou vivant en concubinage, que le couple soit hétéro ou homosexuel, que le couple soit séparé) ou au sein des relations amoureuses.
Les violences conjugales comme toutes les violences sont intentionnelles et elles représentent une atteinte au droit fondamental des personnes à vivre en sécurité et une atteinte à la dignité.
Elles entraînent aussi une atteinte à leur intégrité physique et psychique et sont à l’origine d’importances conséquences psychotraumatiques.
COMMENT FAIRE UN SIGNALEMENT
Chaque citoyen a le devoir de porter à la connaissance d’une autorité administrative ou judiciaire une situation d’enfant en danger ou en risque de l’être et le besoin d’aide découlant de cette situation.
Composer le 119 ( ALLÔ enfance en danger)
Composer le 3919 ( violences faites aux femmes)
Contacter le commissariat de police ou la gendarmerie le plus proche.
Contacter la C.R.I.P ( Cellule de Recueils d’Informations Préoccupantes) mise en place dans chaque département.
Tél : 03.86.72.84.60
Pour toute prise de RDV, vous pouvez utiliser directement mes coordonnées ou bien prendre RDV en ligne sur doctolib en cliquant sur le lien ci-dessous.